Publié le 28 novembre 2019
La journée des Sciences de l'Ingénieur au Féminin 2019 a permis de sensibiliser 20 000 collégiennes et lycéennes aux carrières scientifiques et techniques, le 21 novembre, avec l'UPSTI, sous le haut patronage du Ministère de l'Education nationale et de la jeunesse et d'Agnès Pannier-Runacher, Secrétaire d'Etat auprès du Ministre de l'Economie et des Finances.
La 7è édition des Sciences de l'Ingénieur au Féminin a réuni 1 500 ingénieur.e.s, technicien.ne.s et élèves ingénieur.e.s le jeudi 21 novembre 2019 ! Ce sont ainsi plus de 20 000 collégiennes et lycéennes qui ont été sensibilisées aux filières et carrières scientifiques et techniques. Et, qui sait, des vocations sont peut-être nées à travers ces précieux témoignages.
Cette année, ce sont 330 établissements scolaires qui ont participé à l'édition 2019 (contre 300 l'an dernier), dans l'ensemble des académies de France métropolitaine et Outre-mer, et aussi dans 17 lycées français du monde, en partenariat avec l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE).
Cette initiative est menée conjointement par Elles bougent et l'UPSTI, sous le haut patronage du Ministère de l'Education Nationale et de la Jeunesse, et d'Agnès Pannier-Runacher, Secrétaire d'Etat auprès du Ministre de l'Economie et des Finances, avec la collaboration active de Femmes ingénieurs, et de la Fondation Arts et Métiers, Arts et Métiers Alumni.
"En participant à cette demi-journée, vous avez déjà fait le pas vers des filières telles que l'industrie, l'ingénierie ou le numérique, qui ont besoin de talents tels que vous !
Au-delà de la question de l'égalité, les entreprises industrielles françaises ont besoin de se féminiser pour améliorer leurs performances et rester compétitives !" a introduit la Secrétaire d'Etat dans sa vidéo à destination des jeunes filles pour la journée.
Retrouvez l'intégralité de son discours ici en VIDEO.
Seules 12% des 48% de filles, des filières scientifiques, poursuivent des études d'ingénieur.e.s, se privant ainsi de très belles carrières ! En effet, le métier d'ingénieur.e est porteur d'emplois, avec de nombreux métiers enrichissants pouvant s'exercer en France comme à l'international. Les industriels, pour mixer leurs équipes et innover toujours plus, recrutent des profils variés : les femmes sont donc très attendues !
Et c'est ce point que Sébastien Gergardier, Président de l'UPSTI, a souligné en ouverture de l'événement au lycée Chaptal de Paris : "Aujourd'hui, Mesdames, ce n'est non pas une route, un boulevard, mais bien une autoroute ! Les interventions sont là pour vous faire lever les barrières que vous vous posez ou vous effraient : osez les métiers scientifiques !"
Des propos repris également par Agnès Volpi, co-Déléguée régionale de l'association en Lorraine et ancienne professeure à Polytech Nancy, devant des collégiennes de 4ème : « Mesdemoiselles, vous avez toutes les mêmes compétences que vos camarades garçons. Ne vous censurez pas ! Les entreprises ont besoin de vous, elles recherchent des talents, mais souvent, les jeunes filles ne le savent pas. »
C'est dans ce contexte que 1 500 ingénieur.e.s, technicien.ne.s et étudiant.e.s ont été invité.e.s par les établissements scolaires à témoigner devant les collégiennes et lycéennes. L'objectif de la journée : présenter leurs métiers ainsi que les différentes voies pour y accéder, afin de les sensibiliser aux carrières scientifiques ou techniques vers lesquelles elles ne s'orientent pas par méconnaissance ou en raison de stéréotypes persistants.
Au cours de leurs interventions, les marraines, les étudiantes et les hommes ingénieurs, ont ainsi pu leur expliquer plus précisément en quoi consistait leur métier au quotidien. Une profession qui englobe des fonctions très diverses, dans tous les secteurs d'activités.
" Pourquoi les jeunes filles boudent-elles ces filières ? Des retours que je récolte, les lycéennes n'osent pas parce que leurs amies sont dubitatives sur ces métiers. Le poids des cultures familiales est aussi très important. Dans l'esprit de beaucoup de gens, être ingénieur c'est un métier de garçon alors que devenir médecin est plus toléré pour une fille." Élise Guézénec, responsable de maintenance chez RTE
"160 lycéennes m'ont posé des questions sur ma présence : je leur ai répondu que c'est justement grâce à la diversité d'une équipe que les échanges et les idées sont plus fructueuses. Elles étaient également intéressées par le fait qu'une formation d'ingénieur permet d'évoluer vers des postes variés à large autonomie." Louis Alard,operational performance manager chez Veolia
"Lors de cette journée avec les lycéennes, j'ai constaté que les mentalités évoluent. L'industrie commence à attirer les jeunes étudiantes. Plusieurs étudiantes en BTS étaient notamment intéressées par la poursuite des études en école d'ingénieur." Noémie, chef de projet qualité et produit chez ArcelorMittal
Reportage aux lycées limousins réunissant 160 jeunes, à l'occasion de la 7e édition des Sciences de l'Ingénieur au Féminin (réalisation : France 3 Nouvelle-Aquitaine) :
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