5 questions à Carmen Munoz-Dormoy

Publié le 3 novembre 2015

Carmen Munoz-Dormoy, marraine et déléguée régionale Elles bougent en Champagne-Ardenne, s'est vue décerner il y a peu les insignes de Chevalier de la Légion d'Honneur.

C'est avec grande fierté que Marie-Sophie Pawlak, présidente de l'association, et toute l'équipe d'Elles bougent, félicitent Carmen pour son engagement et son parcours exceptionnel !

A cette occasion, voici son portrait en 5 questions :

Quel est votre parcours, pourquoi une carrière d'ingénieure ?

J'ai toujours aimé la technique. Mes bonnes notes en physique et en maths m'ont naturellement permis de suivre cette voie, mais surtout, j'ai eu la chance d'avoir des parents qui n'ont jamais bridé mes choix d'orientation, malgré le fait qu'ils connaissaient peu le secteur de l'ingénierie.

J'ai commencé mes études d'ingénieure à l'École Technique Supérieure d'Ingénieurs Industriels de Madrid, puis j'ai intégré l'École Centrale de Paris. Je fais partie des premières promos d'Erasmus en école d'ingénieurs et en 1992, j'étais titulaire de diplômes français et espagnols, avec une spécialisation dans le bâtiment.

Aujourd'hui vous être la directrice régionale d'ERDF en Champagne-Ardenne. Qu'est-ce qui vous plait le plus dans votre métier ?

Ce que j'aime le plus dans mon travail, c'est tout d'abord son aspect technique. Le secteur de l'électricité doit s'adapter aux nouveaux enjeux de la transition énergétique et les réseaux connaissent de forts changements. C'est une période riche, marquée par l'émergence de nouvelles technologies très intéressantes pour une ingénieure comme moi.

Mais j'aime aussi l'aspect humain de mon métier : le fait de manager des équipes, d'accompagner mes collaborateurs et de co-construire de nouveaux projets.

Vous avez été décorée de l'insigne de Chevalier de l'ordre de la Légion d'Honneur. Qu'est-ce que cela représente pour vous ?

Cette décoration est en partie liée à mon activité professionnelle chez ERDF, et à mon implication pour le développement économique de la région Champagne-Ardenne.
Mais elle ne se limite pas à cela, elle prend aussi en compte mon engagement associatif et civil : mes activités au sein d'Elles bougent, par exemple, mais aussi auprès des écoles, pour accompagner les élèves dans leurs projets.

Comment en êtes-vous arrivée à devenir marraine et déléguée régionale de l'association Elles bougent ?

A l'époque je travaillais en Île-de-France, j'ai découvert l'association par le biais de mon entreprise, qui nous a envoyé un message après la signature du partenariat. J'ai tout de suite trouvé l'idée intéressante ! J'étais déjà très impliquée avec les écoles et il m'a paru logique de m'investir aux côtés d'Elles bougent, pour encourager les filles à se diriger vers des métiers techniques. Lorsque je suis venue en Champagne-Ardenne, les choses se sont accélérées : j'étais la seule marraine de la région et donc beaucoup plus sollicitée. C'était au moment de la mise en place des délégations régionales, et c'est tout naturellement, je suis devenue déléguée régionale pour la Champagne-Ardenne.

Quel message souhaitez-vous faire passer aux autres marraines, ambassadrices et élèves ?

Je pense qu'il est important de rendre à la vie ce qu'on en a reçu, surtout quand on a la chance d'avoir eu une bonne formation et un métier intéressant. Devenir marraine Elles bougent, c'est l'occasion de partager avec les jeunes filles, de leur dire « Toi aussi tu peux y arriver, et tu verras, tu vas t'éclater ! ». Il est crucial de leur montrer que ce sont des filières extrêmement intéressantes et qu'il ne faut pas qu'elles s'en excluent elles-mêmes !

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