Publié le 17 octobre 2019
Après la 1ère étape parisienne en mai dernier, easyJet a poursuivi son tour de France avec « Pilots on Tour » et a fait étape, le 8 octobre, à Bordeaux au Collège Saint-Genès La Salle.
Ce programme inédit « Pilots on Tour » est à l'initiative d'easyJet dans le but d'inspirer les jeunes filles à oser la carrière de pilotes. Tel était l'objectif de la rencontre organisée dans le cadre du dispositif du collège Saint-Genès La Salle "Un mardi, un Métier". Ce sont plus de 200 collégien.ne.s, qui ont rencontré 3 pilotes, 2 femmes et 1 homme, travaillant pour la compagnie aérienne easyJet.
Notre co-Déléguée Aquitaine, Emilie Vaast - ingénieure conception moteur chez ArianeGroup - était également présente. « Les stéréotypes amènent moins d'un quart des jeunes filles à s'orienter vers les métiers techniques et scientifiques, alors que la parité des effectifs est pratiquement respectée en terminale S », a-t-elle souligné. Pour Emilie, cette phrase "Je ne savais même pas que les femmes pouvaient être pilotes", tenue par une collégienne lors de la première étape du programme « Pilots on Tour » en région parisienne, « justifie à elle seule la nécessité de ce genre de démarche ».
Le temps de quelques heures, les élèves ont pu interroger les femmes pilotes sur les études, la charge de travail, le déroulé d'une journée type... et surtout l'équilibre vie pro/vie perso. Le collège avait par ailleurs fait le choix d'ouvrir cette rencontre également aux garçons, pour que toutes et tous puissent avoir un déclic, « parce que la passion dépasse parfois la raison », a souligné Anne Ciria, Directrice de l'établissement.
Invitées à témoigner, Juliette Raynal et Alice Fontin, toutes deux copilotes, ont connu des parcours à rebondissements. Âgée de 35 ans, la première a fait bac S, une classe préparatoire puis une école de commerce. Elle a travaillé quelques années en lien avec sa formation. « Le déclic du pilotage est venu il y a 6 ans. J'ai eu la chance d'effectuer un vol court-courrier dans la cabine de pilotage. J'ai aimé voir ce travail en équipage. » Elle a engagé sa reconversion par le biais d'une école en Espagne. « Cela m'a permis d'obtenir des licences professionnelles pour exercer en Europe. Ensuite, j'ai passé la sélection pour intégrer easyJet. »
De son côté, Alice Fontin, 26 ans, a débuté l'aviation par le vol à voile (le planeur). Se prédestinant à des études en économie, elle change d'orientation en cours de route pour devenir pilote de ligne. Apprenant le métier en Angleterre, elle rejoint easyJet en 2016. « Beaucoup pensent ce métier inaccessible. Je n'étais pas brillante au lycée et pourtant, j'ai réussi à faire ce qui me plaisait le plus. »
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